Sylvain v2.0

Windows sur « tablette » Surface a bien du mal a faire fi de son héritage PC, que ce soit en version pro (processeur Intel) que RT (processeurs ARM comme les tablettes/telephones iOS et Android). Le système est obèse et cela se voit.

C’est bien dommage, mais l’utilisateur en paye largement le prix:

• 64Go = 23Go pour l’utilisateur
• 128Go = 83Go pour l’utilisateur.

Et pitié, ne sortez pas l’argument du disque externe pour les applications. On parle d’une tablette mobile… donc sans fil a la patte!

Quand aux cartes mémoire… on parle plus d’une béquille.

L’équilibre est dur à trouver pour Microsoft, mais il est maintenant clair que la société à largement raté la vague de la mobilité.

Cela peut-il mettre en danger l’avenir de Windows ?

Les derniers chiffres semble montrer une nette érosion des parts de marché d'Apple dans le segments des tablettes.

Ce segment est pourtant crutial pour l'avenir. Bien plus que le secteur des téléphones portables, celui des tablettes incarne nettement celui de l'informatique nomade. Même Microsoft semble y croire, bien que son offre matérielle actuelle soit bien en dessous des attentes des utilisateurs.

Si Apple se voit marginalisé sur ce segment, la marque se trouvera marginalisée sur un marché porteur de croissance. Les PC traditionnels, fixes ou portables, seront progressivement réservés à des usages de niches comme le développement logiciel ou le graphisme. Et même ces usages pointus devraient progressivement être disponibles nativement sur tablettes. À terme il est probable que les PC vont largement s'effacer dans le grand public.

Le problème est de taille pour Apple qui joue depuis 2007 la carte du mobile pour assurer son avenir. Les tablettes offrent une occasion unique de relancer l'informatique personnelle sur de nouvelles bases. La perspective de reproduire une division entre un système ultra-majoritaire (Android est un bon candidat) et quelques outsiders n'est pas souhaitable. Au contraire, les tablettes pourraient être une chance de redistribuer les cartes et offrir une répartition plus égalitaire des différents systèmes et ne pas reproduire la situation actuelle du monde PC.

Ce chemin d'un équilibre entre au moins trois systèmes concurrents serait le meilleur moyen de maintenir une saine concurrence entre les différentes plateformes. Une concurrence qui pourrait garantir une logique d'évolution sur le long terme.

Cette situation d'une relance de la concurrence s'est déjà présentée avec les navigateurs internet. Nous sommes passés d'une situation sclérosée, avec un IE 6 ultra dominant, à une multiplication des navigateurs et une évolution des standards du web.

Voir Apple perdre des parts de marché n'est pas un drame. Ce qui pourrait être grave c'est que seul Android sorte gagnant de la lutte actuelle. Une situation plus équilibrée est souhaitable, ne serait-ce que pour nous garantir un avenir de diversité, un avenir tout simplement meilleur.

J’ai acheté un Nexus 7 pour, entre autre, découvrir le monde Android.

Sans avoir encore un avis détaillé, mes premières impressions sont les suivantes:

1. Les applications fournies en standard sont en même temps insuffisantes (par exemple je n’ai pas vu de bloc note) et source de confusion (deux applications d’e-mail ou de discussion).
2. La Nexus a une caméra frontale mais, de prime-abord, aucune application ne permet de l’utiliser. L’outil de discussion peut-être?
3. Tout est fait pour vous obliger à avoir un identifiant Google (GMail), au point que le lecteur de vidéos ne vous permet pas de lire les vidéos stockées en locales si aucun compte n’est configuré.
4. Le format 16:9 n’est pas adapté à une utilisation en mode paysage (horizontal). Mais le mode portrait est petit pour le surf internet. Finalement on a vraiment l’impression d’un usage centré autour de la consommation vidéo.
5. Pour la combinaison taille/matière la tablette donne une impression de lourdeur.
6. Google vous oblige rapidement à créer un compte Google+, il suffit de lancer un des outils de chat pour passer discrètement par la création d’un profil Google+. Comme quoi il est facile pour Google de montrer de bon chiffres sur les comptes actifs pour son réseau social.
7. Dernier point ennuyeux, il n’est pas possible de mettre du contenu du Mac vers la Nexus sans installer au préalable un logiciel sur son Mac. Apparament ce problème n’existant pas sur Windows, on peut dire que la faute est à chercher du coté d’Apple.

Première impression: un produit totalement organisé vers la consommation de contenu à travers Google Play. Pas une excellente tablette pour la création de contenu et le travail, mais un bon rapport qualité/prix.

Rendez-vous plus tard pour un avis plus complet.