Sylvain v2.0



Natif contre HTML5: fin de match en 2012?

Publié dans Internet par sylvain le 4 novembre 2011

La mode est au HTML5 et aux applications web.

Tout le monde enterre les applications natives. La fin est prévue pour 2012 (ça me rappelle un truc, mais quoi? :) )

Comme je suis cynique je voit dans ce mouvement comme un vent de rebelion contre la boutique AppStore d’Apple.

Les éditeurs cherchent par HTML5 à ne plus passer sous les fourches caudines du processus de validation de Cupertino.

Un moyen simple et consensuel de ne plus payer les fameux 30% de revenus à Apple.

Il me semble évident que bon nombre de petites applications écrites aujourd’hui avec des SDK natifs vont pouvoir être remplacées par des application web HTML5. Les deux utilitaires que j’ai aujourd’hui sur l’AppStore seraient de bons candidats à cette migration.

Les clients pour des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, LinkedIn) n’ont pas vraiment besoin de socle natif. S’appuyant sur des services en ligne leur existence en tant qu’application n’est pas toujours pertinente.

Pas toujours sauf dans au moins trois domaines:

  1. Les notifications: pousser du contenu du web vers le terminal n’est (encore?) dans le périmètre d’HTML5.
  2. L’accès aux ressources physiques du terminal reste un handicap: capture photo, audio, vidéo, accéléromètre, gyroscope, NFC, prises Dock, … tout cela reste dans le giron du natif.
  3. L’intégration à l’environnement natif (agenda, contacts) reste encore à définir.

Un bel exemple reste Google. Avocat s’il en est des solutions web, Google propose de nombreuses applications pour iPhone. Même GMail s’est senti obligé d’y passer. C’est dire! (un succès mitigé s’il en est)

Le natif reste incontournable pour de nombreuses applications. Par exemple, je défie quiconque de réécrire une application comme GarageBand (iPhone ou iPad) en HTML5.

Même si ce n’est pas très tendance de le dire, je pense que les applications natives ont encore de beaux jours devant elles.

Et tant pis si cela fait mal au défenseurs des solutions ouvertes et multiplateformes, mais la diversité reste le meilleur avenir possible.

 

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Applications mobiles: web ou natives?

Publié dans Chronique par sylvain le 28 novembre 2010

Ce petit billet «éditorial» est à la fois un avis personnel et une participation au jeu-concours organisé par Intel à l’occasion de la présentation de la plateforme «Intel AppUp Developer Program» (IADP) au Web’10.

L’arrivée de l’iPhone en 2006 a ouvert une nouvelle période pour la téléphonie mobile. Le web mobile était encore synonyme de portail wap et d’application Java plus proche des jeux de la fin des années 80.

Et d’un coup le téléphone portable est devenu un petit ordinateur de poche connecté à un internet plus proche que jamais de celui que nous avons au bureau ou dans nos foyers. En l’espace du temps d’une keynote, ce téléphone est devenu une nouvelle machine à rêves et à tourné la page de la téléphonie mobile en donnant un vrai sens à l’expression «internet mobile».

Depuis, la concurrence, Google en tête, rattrape petit à petit son retard.

L’iPhone n’est plus le seul représentant de cette nouvelle gamme de produits que l’on appelle smartphone. Mais il en reste encore le fer de lance par sa popularité, sa marque iconique et le succès presque étonnant de sa boutique d’applications.

Voilà un tournant bien surprenant pour un terminal qui aura été lancé initialement avec le web pour seul environnement de développement par une marque novice dans la téléphonie.

Pourtant, avant l’AppStore, et dès sa sortie, l’iPhone a promu le web comme une plateforme crédible pour le développement d’applications. Il était certainement trop tôt et le nouveau web n’était pas encore assez mature. Un choix qui donnait l’image d’un terminal fermé, ce qui aura attiré les railleries de Nokia.

Apple a donc fait un choix pragmatique. Ils ont fait le choix naturel de satisfaire les attentes des développeurs sans lesquels iOS n’aurait probablement pas obtenu tout le succès qu’il a eu. Mais ce choix a été réalisé dans des conditions originales en construisant de toutes pièces un écosystème fermé autour des technologies maison.

On pourra reprocher sa fermeture à Apple. Son sens naturel pour la censure et sa volonté de contrôle totalitaire. On ne pourra pas nier que cela a contribué au succès de l’App Store qui offre un environnement sécurisé autant pour les utilisateurs que les développeurs. Un modèle de distribution partiellement repris par les autres éditeurs comme Google, Microsoft et Nokia (ces derniers avaient été, il est vrai, les premiers a offrir un forme de boutique pour mobiles).

Mais les applications natives sont-elles encore l’avenir?

L’ubiquité du web ne menace t’elle pas cette suprématie actuelle des applications? Une main mise qui pousse souvent à préférer une recherche sur l’App Store plutôt qu’une recherche d’un site équivalent.

Les applications natives ont certains avantages pour l’instant difficilement reproductibles dans les sites mobiles. Si persistance des données, géolocalisation et animations sont bien disponibles dans HTML5, certaines fonctionnalités comme la 3D et l’accès aux ressources matérielles, restent (en partie) le pré-carré des applications natives.

Mais le web progresse et intègre de plus en plus, et de plus en plus vite, des technologies avancées et comble son retard.

Et le web a des atouts qu’il ne serait pas raisonnable d’ignorer:

  • il est ouvert: chaque éditeur peut en proposer sa propre implémentation. Pour l’instant c’est tout de même Apple et Google qui mênent le bal avec le moteur WebKit.
  • il est multi-plateformes: que vous ayez un mobile Android, un iPhone, un iPad, un Palm, un Nokia ou un téléphone Windows Phone 7
  • c’est une plateforme qui utilise naturellement le cloud et le déploiement des applications y est automatique.

Il est bien probable que dans un avenir assez proche ce soit le web qui gagne. Il offre une réponse simple pour contourner la diversités des plateformes: tablettes, téléphones, systèmes d’exploitation. Le web s’adapte à tous ces environnements, à tous les formats d’écrans.

Mais avant d’en arriver là, le web devra inclure un nouvelle brique: le paiement des applications.

Mais l’inovation est maintenant de son coté. Même Apple continu de promouvoir l’avancer du web sur tous ces terminaux, comme pour préparer sa victoire.

Mais les applications mobiles sont encore là pour quelques temps, le temps que le web offre une véritable à tout ce que propose un SDK natif.

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Achèterais-je un iPad?

Publié dans iPad par hal9000 le 30 mai 2010

L’ article «Pourquoi je n’achèterai pas un iPad» est vraiment très bien écrit et il donne un point de vue qui détonne avec le béni-oui-oui habituel.

Je n’ai pas l’intention d’acheter un iPad, mais cet article n’y est pour rien. Je fais le choix de l’attente. À choisir entre mon portable et mon iPhone je n’ai pas la place pour un terminal de plus. Ma famille y trouverait certainement à redire, surtout ma fille ainée.

Ils aimeraient certainement profiter du dernier gadget à la mode et d’une fenêtre supplémentaire sur le web.

Apple est maintenant le nouveau géant à abattre. Microsoft semble chanceler pour beaucoup grâce au succès de Firefox. Google accumule des critiques de domination du monde tout en critiquant Apple d’être le Big Brother de 2010… un contexte un peu ironique quand on voit à quel point Google embrasse de plus en plus de domaines de notre vie :-)

Mais n’en déplaise à tous les défenseurs du libre, Firefox ne remplace pas un OS et Ubuntu est encore loin d’offrir une réelle simplicité d’utilisation pour tout le monde. À moins que je ne soit trop coincé dans mes habitudes d’utilisateur Windows et Mac?

Oui j’utilise Windows et aussi des Mac. Et l’iPad n’est pas le fossoyeur du PC libre et ouvert. L’iPad n’est pas un ordinateur indépendant. Il a un minimum besoin d’une connexion à un ordinateur hôte, un port d’attache numérique.

On ne développe pas gratuitement sur ipad?

Le Mac reste encore indispensable encore pour développer sur iPhone OS. Et ça ne coute rien de plus qu’avoir un Mac.

La seule licence à payer est celle qui permet d’installer et tester les logiciels sur le terminal. Mais il est parfaitement possible d’apprendre à développer pour iPad sans avoir à bourse délier.

Peut-on en dire autant de Windows alors que Microsoft n’offre que des versions limitées de ses outils de développement?

Depuis 2000, l’ensemble des outils de développement est une option de la procédure d’installation de Mac OS X.

L’iPad est en parti verrouillé, soit. Mais qui a envie d’écrire du code en le tapant sur un écran tactile? Pas moi.

Et doit-on reprocher à Apple de réserver ses outils au seuls Mac, alors que l’on trouve normal que les outils de développement Microsoft ne soient disponibles que sur Windows? Et non, les alternatives «libre» comme Mono ne sont pas des alternatives. Elles restent à la traine, toujours un train en retard. Comme un alibi d’ouverture.

La seule vraie plateforme ouverte de développement pour l’iPad c’est le web. Un univers où tout est permis. Un univers libre et ouvert sans l’ombre de programmes propriétaires comme Flash… un Flash qui vacille doucement mais surement car l’avenir du web est mobile et il ne peut évoluer que s’il abandonne les vieilles technologies.

Intéressant que l’iPhone et l’iPad soient les champions de cette lutte contre un Flash trop propriétaire non?

iPad, ennemi du libre?

L’iPad est un univers fermé?

Intéressant de voir à quel point l’OS d’Apple contient des logiciels libres. WebKit en étant certainement le plus connu.

Certe l’iPad n’est pas bidouillable physiquement. Mais qui a envie d’aller admirer les soudures d’une carte mère?

Un minimum d’honnêteté intellectuelle vous interdirait de comparer la carte mère d’un Apple II (soudée presque à la main) avec celle d’un ordinateur récent, d’un Nexus One ou d’un iPad.

Nous ne somme plus dans un monde ou l’on risque de voir une résistance grillée se faire remplacer d’un simple coup de fer à souder!

iPad fermé car sans fil à la patte…

Pas assez de connectiques sur l’iPad?

Mais vous être fous? L’iPad est un terminal mobile pour des usages mobiles. Vous voulez vous obliger à lui adjoindre un fil? Des fils?

Tout ce qui est nécessaire est là: du Wifi et du BlueTooth. Des protocoles pas assez ouvert pour vous? Qui veut encombrer sa tablette d’un câble réseau, d’une prise USB pour un fil d’imprimante ou un disque externe.

Apple a choisi une solution mixte: le sans fil pour les communications et une prise propriétaire pour des besoins ultra-spécifiques. L’accès au connecteur Dock est ouvert depuis le SDK 3. Mais où sont les périphériques qui en profitent?

L’iPad n’est pas un ordinateur. C’est un outil de complément. Une vision minimaliste de ce que doit offrir un outil d’accès au web, mais pas seulement au web.

C’est la tablette rêvée par Bill Gates au début des années 2000, mais réalisée enfin correctement.

iPad fermé par la main mise d’Apple sur des API privées…

Apple se réserve le droit d’accès à certaines parties du matériel. Soit cela peut ne pas convenir.

Mais c’est un choix réfléchi qui permet de ne pas polluer la plateforme d’API mal conçues. La plateforme est relativement homogène entre les différents iPad/iPhone/iPod et cela facilite la vie des développeurs.

Plus de richesse c’est aussi plus de complexité à gérer.

Cette position peut ne pas plaire, mais elle est pragmatique. Chaque nouvelle interface nécessite un support. À trop diluer ses efforts sur iPhone OS celui ci perdrait bien vite sa cohérence (et je ne parle pas du look des interfaces graphiques).

iPad vous enchaine à l’App Store et aux DRMs…

Ne soyons pas hypocrites en critiquant l’App Store.

Si c’est un succès, ce n’est pas grâce aux développeurs qui pestent sur l’emprise de Cuppertino.

Non c’est chaque utilisateur d’iPhone qui y trouve son compte. Souvenez-vous que tout le monde a ri au nez d’Apple, Nokia en tête, lorsque l’iPhone Edge a été annoncé et que seules les applications web étaient autorisées.

Avec l’App Store Apple a donné aux développeurs ce qu’ils demandaient en construisant un écosystème qui convient aux utilisateurs.

Au lieu de se lamenter de la fermeture de l’App Store le camp du libre ferait mieux de se mobiliser pour proposer une alternative aussi simple dans le monde du web!

Et trouver une telle solution n’est pas si simple… à moins que Facebook n’y arrive avant?

iPhone et iPad ont ouvert un nouveau monde

Je ne souhaite pas verser dans le positivisme aveugle. Chaque plateforme est pétrie de défauts. iPhone OS ne fait pas exception.

Pourtant un bilan sur la présence de l’iPhone nous oblige à constater au moins trois points:

  1. WebKit est le moteur de rendu choisi par l’essentiel des plateformes mobiles: Android, Chrome, Nokia, BlackBerry et Safari.
  2. Le Flash n’est pas supporté sur iPhone OS et cette pression supplémentaire à obligé Adobe à se joindre à Google pour offrir à ce dernier un alibi d’universalité. Les performances parlent d’elles même, Flash n’est pas fait pour vos poches.
  3. L’internet mobile est devenu accessible au plus grand nombre. Bien plus accessible que sur un ordinateur qui lui ne vous suit pas partout.

Apple a construit une plateforme à deux visages:

  1. Un visage fermé avec un kit de développement soumis à des règles et un App Store tout autant règlementé. Mais rien ne vous oblige à développer pour cet univers là!
  2. Un visage ouvert avec WebKit et Safari et une promotion d’un web vraiment ouvert sans Flash ni plugins.

Le MPEG4/h.264 sont encore un sujet de dispute. Mais il faut être bien constater que le libre n’arrive pas à promouvoir une solution crédible, et la complexité des codec vidéos rend bien difficile la création d’un codec qui ne puisse être entaché par une atteinte à un quelconque brevet. Google le crois; je leur souhaite bonne chance.

L’iPad n’est pas un ordinateur. Ce n’est pas une tablette pour geek avide de celui qui a la plus grosse ou la plus longue liste de caractéristiques techniques.

Et par pitié, ne me dites pas que l’iPad est un outil de consommation. Il existe de merveilleuses applications de dessin, des suites bureautiques et bien d’autres outils pour créer du contenu.

Comme un ordinateur l’iPad est un outil que vous construisez en lui ajoutant des fonctionnalités. Mais cet ajout est logiciel. Nous ne sommes plus au début des années 80 où seul le matériel comptait.

Vous avez le droit de ne pas l’aimer et ne pas le choisir, comme vous avez le droit de foncer l’acheter à votre conjoint(e), maman ou grand-mère…

Ma liberté c’est aussi ne pas me laisser dicter mes choix par des positions trop dogmatiques.

MaJ 02/06/2010: Bon OK j’avais de grosses fautes et erreurs. Il doit encore en rester. Merci de vos commentaires.

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