Sylvain v2.0

Un rapide billet en réaction à cet article de Louis Naugès.

Peut-être qu’à terme nous aurons internet partout et la vitesse des réseaux sera suffisante.

Pour l’instant la réalité étant ce qu’elle est, il faut faire avec des réseaux mobiles plutôt lents et une couverture pas forcement maximale.

Les applications natives ont une véritable valeur ajoutée, comme les webapp ont les leurs.

Mais je persiste à vouloir faire mes montages vidéos avec un outil local plutôt qu’avec une application web. Et je continue de trouver Google Docs pas très adapté pour écrire de long documents techniques. Cher Louis, excusez moi de lui préférer encore Libre Office.

Je ne comprend pas cet acharnement à vouloir la mort des applications native pour n’avoir que du web. Pourquoi le natif devrait mourir pour que le web réussisse?

A mon sens il y a de la place pour ces deux univers.

Et si les applications native s’appuient sur des technologies web pour s’enrichir je n’y vois pas de problème.

Par exemple, nombre d’applications web se retrouvent embarquées dans des coquilles natives (Gmail sur iOS) pour profiter de certains services inaccessibles en HTML5 (album photo, contacts locaux, etc.).

Si le web était si mature qu’on veut bien le croire, ou nous le faire croire, pourquoi les portables équipés de Chrome OS ont-ils si peu de succès?

Le web n’est pas encore prêt à remplacer totalement le natif. Pour moi les boutiques d’applications ont de beaux jours devant eux.

On ne peut pas nier au moins une chose: ils ont apporté une simplicité d’installation et une meilleure visibilité aux applications. Ces boutiques remplacent les anciens site d’annuaires d’applications qui existaient du temps de Palm OS (celui de mon vieux Vx).

Certes une large partie des « apps » est jetable ou pourrait être réalisé en HTML5. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Le natif ne va pas disparaitre, le web ne va pas perdre.

Chacun peut avancer de concert, et pourquoi pas main dans la main.

Qu’en pensez-vous?

S’il y a une petite chose qui m’énerve sur certain sites internet c’est les petites phrases comme:

«Visitez la version optimisée pour iPhone de notre site»

Le plus souvent suivre ce genre de lien vous conduit directement vers la page d’accueil d’un site effectivement optimisé pour votre écran mobile mais vous n’être plus sur l’article de vous vouliez consulter.

Ce mode de fonctionnement implique une mauvaise expérience utilisateur et des frustrations à longueur de journée.

1. La version optimisée est bien là, mais y accéder ne vous donne pas le contenu que vous vouliez consulter. Dommage. Vous pouvez chercher l’article maintenant.
2. Pourquoi faire patienter l’utilisateur qui doit tranquillement attendre l’arrivée d’une page « lourde »‘. N’oubliez pas que certains utilisateurs n’ont pas de forfait internet illimité.

Quel est mon choix dans ces cas là?

Je reste sur la version non-optimisée du site. Tant pis pour le développeur qui aura passé du temps à construire un site «optimisé pour iPhone».

Cher développeur, si tu es capable de savoir que j’arrive sur ton site avec mon iPhone alors prend la liberté de m’envoyer directement sur le site optimisé. Et donne moi, éventuellement, la possibilité de consulter la version non mobile du site.

Ton travail sera reconnu et l’utilisateur sera heureux que tu lui propose une expérience à la hauteur de ses capacités (sic).

Au fait, il faut arrêter avec les sites optimisés pour iPhone; faites des sites pour «terminaux mobiles» ou mieux (?) ne faite qu’un seul site et proposez juste une CSS adaptée.

Un agrégateur d’actualité n’est pas un éditeur mais un hébergeur. La justice à mieux à faire que de discuter un statut déjà établi par le législateur.

Une mauvaise décision de la justice pourrait changer l’internet français et l’idée d’un univers ouvert et communicant.

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