Une analyse raisonnable des risques à-venir en informatique
Les 7 péchés capitaux de l’informatique « on the cloud » ont été identifiés par le groupe Gartner.
- Qualité des superviseur: qui a un accès aux données?
- Conformité légales: le prestataire n’est pas propriétaire de vos données.
- Localisation des données: la dématérialisation a des limites et se heurte encore aux contraintes légales des pays d’accueil. Pour combien de temps encore?
- Isolement des données: la mutualisation des machines ne doit pas se faire au prix d’un risque de décloisonnement. Le problème existe déjà pour les hébergement internet mutualisés.
- Récupération: Le prestataire doit vous ouvrir les moyens pour que vous soyez capable de récupérer vos données et maitrisiez votre politique de sauvegarde.
- Collaboration avec la justice: complémentaire de la localisation des données, les éléments légaux entrent en conflit direct avec la répartition des données. Internet dessine de nouvelle frontières et le droit va devoir s’y adapter rapidement.
- Viabilité à long terme: c’est le plus gros risque étant donné la multitude des offres et leur disparité géographique. Quel recours pour une PME Européenne si son fournisseur de service asiatique met la clef sous la porte? Ce sont les gros acteurs qui se voient favorisés (Google et Amazon en tête) et nous allons voir nombre de sociétés faire les frais d’interruptions de services.
La dématérialisation des systèmes informatique d’une société est une chance pour disposer d’infrastructures lourdes à moindre couts. Mais il reste à préserver l’indépendance vis à vis des fournisseurs en garantissant l’interopérabilité.
Faute de quoi ce sont quelques gros groupes qui auront la main mise sur les moteurs économiques de la planète, avec tous les risques que cela peut entrainer.
on juillet 9th, 2008 at 4 h 29 min
Ça fait déjà un bout qu’on annonce à grandes pompes l’acceptation massive des logiciels « online » par les utilisateurs moyens.. Ça ne s’est pas encore concrétisé.. Beaucoup préfère la sécurité (parfois trompeuse) de leur ordinateur personnel.
Je crois que la dématérialisation n’est pas pour demain, non plus!
Florent
on juillet 11th, 2008 at 11 h 37 min
Je ne crois pas, en tout cas pas avant longtemps, à une adoption massive des solutions connectées. Je suis bien trop conservateur pour ne pas préférer tout avoir sur mon disque dur.
Pourtant, j’utilise Google Agenda qui est très souple et m’averti par SMS.
Je paye pour Flickr car c’est non seulement un bon moyen de partager mes photos, mais en plus c’est une sauvegarde externe de bientôt 7 ans de photos numérique.
Je crois bien plus à un mélange des genre ou le connecté s’intègre dans les application déconnectées et inversement. C’est exactement le chemin que prennent petit à petit les RIA et HTML 5.