Sylvain v2.0



Google a t’il une carte dans sa manche pour contrer Apple?

Publié dans Apple par sylvain le 25 septembre 2012

Il semble donc que Google n’ai pas de solution pour remplacer Plan sur iOS. Certains pensent même que Google en profite pour jouer contre Apple.

Deux chemins se présentent ainsi à Google:

  1. Laisser Apple s’enfoncer pour donner l’avantage à Android.
  2. Préparer rapidement une alternative à Plan et la propose sur la boutique d’applications iOS.

Dans le premier cas, Google laisserai ainsi iOS à la traîne tout en avançant ses propres pions. Ce serait donc tabler sur le pouvoir d’attraction de Google Map pour pousser les utilisateurs iOS à aller vers Android. Et si faire migrer les utilisateurs existants semble trop difficile, cela serait au moins un bon avantage pour attirer les nouveaux venus.

En même temps il serait stupide de croire qu’Apple va laisser sa solution végéter. Bien au contraire tout est en place pour que cette solution, pas si mauvaise, puisse rapidement monter en puissance et améliorer son contenu. Google en restant éloigné d’iOS se coupe ainsi d’une vaste base d’utilisateurs qu’il sera peut-être plus difficile à reconquérir.

Avec le temps, Android n’aura plus son avantage et Google aura perdu, de fait, une large base d’utilisateurs.

Le choix doit être difficile pour Google, à moins qu’ils n’aient vraiment trop confiance en Android. Et avoir trop de confiance en soi est une position très risquée. C’est à ce moment là que l’on chute le plus facilement.

Un élément ne semble que rarement abordé dans ce large débat sur Plan made-in-Cupertino: la cartographie ne se résume pas seulement à l’application Plan. La solution de cartographie d’Apple est utilisée dans toutes les applications construire autour des API de cartographie d’iOS. Et toutes ces applications sont autant d’utilisateurs en moins pour Google.

Plutôt que revenir par la petite porte sous la forme d’une application Google Maps, Google pourrait bien faire un retour détourné en poussant l’utilisation de son propre service avec les API de Google Maps directement dans les applications tierces.

Quelque soit la position définitive de Google, Apple améliore ses cartes, les utilisateurs se familiarisent de plus en plus avec cette nouvelle application. Et bien peu pourront dire demain s’il utilisent Google Maps ou les cartes Apple…

Dans tous les cas, les cartes Apple feront leur place dans le système, et les applications, ne serait ce que parce qu’elles sont justement intégrées à ce système.

Google doit jouer serré s’ils ne veulent pas perdre du terrain.

 

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Apple, Google: une histoire de cartes…

Publié dans iPhone par sylvain le 24 septembre 2012

Apple a éjecté Google Maps de son système mobile iOS depuis la version 6.

Vous lirez partout ou presque que c’est Apple qui écarté Google pour une sombre histoire de contrôle et de guerre avec Android. La vérité n’est certainement pas aussi tranchée puisque Google a aussi certainement tout fait pour que Google Map sur iOS ne puisse pas être au même niveau que sur Android.

La fin de l’accord de partenariat étant arrivée à son terme, il était donc logique, et inévitable, que chacun prenne une route différente. Et tout observateur du monde Apple sais qu’Apple aime être maître de son destin. Un besoin bien plus vital que le sois-disant besoin de contrôle absolu (qui existe, mais n’est pas probablement pas aussi important qu’on veut nous le faire croire).

Apple a eu le courage, dos au mur, de prendre son destin en main en développant un solution de cartographie maison. Un défi

L’histoire ne nous dit pas encore qu’elle était la position de Google, ou les condition de renouvellement qu’ils voulaient imposer à Apple.

Nous y perdons StreetView mais au moins Apple peut faire évoluer sa solution à son rythme. Guillaume a quelques excellentes propositions sur son blog (quoique présenter Cartes comme une bêta ne me semble pas une si bonne idée).

Alors oui l’application Cartes change, mais nous allons vite y gagner.

 

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Off-shore, near-shore et visions à courts termes

Publié dans Actualités par sylvain le 20 septembre 2012

Je tombe sur un article du LMI qui annonce que le SI de la SNCF va lui aussi être développé hors de France.

Il est évident que ce genre de politiques ne fait que favoriser un profit à court terme: réduire les coûts de développement.

Mon propos n’est pas de dénigrer la qualité du travail réalisé par des ingénieurs d’Europe de l’Est ou d’ailleurs. Comme partout on trouve des bons et moins bons.

Le principal problème avec ce genre de politique c’est qu’elles ignorent avec superbe que la facilité de maintenance d’un SI est directement liée à la maîtrise du métier qu’il gère. Peut-on demander à des ingénieurs, que l’on considère trop souvent comme de simples ressources interchangeables, de s’investir dans le métier d’un projet alors qu’il ne baignent pas dans le contexte, ne sont pas en contact direct avec les utilisateurs?

En revanche, la perte de maîtrise d’un SI, la dépendance vis à vis d’une société tierce, le manque de documentation, les difficultés de communications liés aux barrières linguistiques, sont autant d’éléments qui peuvent mettre en péril la pérennité d’un projet sur le long terme.

Je ne parle même pas des pertes d’emplois immédiates chez les sous-traitants. Une perte dont le client peut allègrement se laver les mains puisqu’elles ne sont pas directement de son fait.

Bref, on peut être une entreprise nationale et ne pas avoir de sens civique, ni même de bon sens tout court.

 

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